La surveillance de la qualité de l'air intérieur est un processus permettant de mesurer, d'analyser et de contrôler les niveaux de pollution de l'air dans les bâtiments. Cela permet d'identifier les sources potentielles de pollution et de mettre en place des mesures correctives pour améliorer la qualité de l'air.

La qualité de l'air intérieur peut avoir un impact significatif sur la santé et le bien-être des occupants des bâtiments. Des niveaux élevés de polluants atmosphériques peuvent causer des problèmes de santé tels que des allergies, des maladies respiratoires et des maux de tête. La surveillance régulière de la qualité de l'air intérieur permet d'identifier les problèmes de pollution de l'air et de prendre des mesures pour les résoudre.

Les principaux polluants de l'air intérieur incluent les COV (composés organiques volatils), le radon, le monoxyde de carbone, les moisissures, la fumée de tabac, les allergènes (comme les acariens et le pollen) et les particules fines (PM2.5 et PM10). Ces polluants peuvent provenir de produits de nettoyage, de matériaux de construction, de l'humidité, des appareils de chauffage ou encore de l'extérieur. Une bonne ventilation et des équipements de contrôle permettent de réduire ces sources de pollution

Pour améliorer la qualité de l'air intérieur, il est essentiel d'aérer régulièrement les espaces, d'installer des systèmes de ventilation adaptés, et d'utiliser des purificateurs d'air équipés de filtres HEPA. Il est également recommandé d'éviter l'utilisation de produits chimiques agressifs, d'éliminer les moisissures, de surveiller l'humidité, et de choisir des matériaux de construction non polluants. Enfin, la maintenance régulière des systèmes de chauffage et de climatisation est essentielle pour éviter la propagation de polluants.

Une mauvaise qualité de l'air intérieur peut entraîner des symptômes immédiats tels que des irritations des yeux, du nez et de la gorge, ainsi que des maux de tête, des vertiges et de la fatigue. À long terme, l'exposition à des polluants peut aggraver des conditions respiratoires comme l'asthme et provoquer des maladies chroniques, y compris des maladies cardiovasculaires et pulmonaires. Chez les enfants et les personnes âgées, les effets peuvent être encore plus graves.

Il existe plusieurs signes indiquant une mauvaise qualité de l'air intérieur : des odeurs persistantes, une humidité excessive, la présence de moisissures, des allergies fréquentes ou des symptômes respiratoires. Si vous ou les occupants d'un bâtiment remarquez une aggravation des symptômes de santé à l'intérieur, cela peut indiquer que l'air contient des polluants. La meilleure façon de le confirmer est de réaliser un test de qualité de l'air à l'aide de capteurs ou de consulter un professionnel.

Pour purifier l'air de votre maison, il est recommandé d'utiliser des purificateurs d'air équipés de filtres HEPA, qui capturent les particules fines et les allergènes, ainsi que des purificateurs à charbon actif, efficaces contre les COV et les odeurs. Certains systèmes de ventilation avec récupération de chaleur (VMC double flux) peuvent également améliorer la circulation de l'air et réduire les polluants. Il est conseillé de choisir des appareils adaptés à la taille de la pièce et de les entretenir régulièrement pour garantir leur efficacité.

La mesure de la qualité de l'air est un élément clé pour obtenir la certification BREEAM, un standard de référence en matière de construction durable. Pour répondre aux exigences de cette certification, il est nécessaire de surveiller et de maintenir un niveau optimal de qualité de l'air intérieur en contrôlant les polluants comme les COV (composés organiques volatils), le dioxyde de carbone (CO2) et les particules fines. En effectuant des mesures régulières de la qualité de l'air et en mettant en place des systèmes de ventilation efficaces, les bâtiments peuvent non seulement garantir un environnement sain, mais aussi obtenir des points précieux pour la certification BREEAM. Ces mesures permettent de démontrer que le bâtiment répond aux critères environnementaux et de santé requis par ce label.

La qualité de l'air intérieur peut être mesurée à l'aide de capteurs et de moniteurs spécifiques qui détectent les niveaux de particules fines, de COV, de dioxyde de carbone, d'humidité, et parfois d'autres polluants comme le radon. Ces appareils fournissent des mesures en temps réel et permettent d'identifier les zones problématiques dans votre maison ou bureau. Un audit de la qualité de l'air réalisé par un professionnel est également recommandé pour obtenir une évaluation complète et des solutions adaptées.

Pour améliorer la qualité de l’air intérieur, il est préférable de choisir des matériaux et des meubles éco-responsables, qui émettent peu ou pas de composés organiques volatils (COV). Optez pour des peintures à faible teneur en COV, des meubles en bois massif non traité ou certifiés sans produits chimiques nocifs, ainsi que des textiles naturels comme le coton biologique ou le lin. Ces choix réduisent les émissions de polluants et favorisent un air intérieur plus sain.

Le coût de la mesure de la qualité de l'air varie en fonction de la taille du bâtiment, du nombre de zones à analyser, et des types de polluants mesurés (COV, particules fines, CO2, etc.). Chez Airtcontrole, nos services de mesure de la qualité de l'air commencent à partir de 450 euros pour une évaluation complète. Ce prix inclut l'utilisation de capteurs spécialisés, des analyses précises, et la fourniture de rapports détaillés conformes aux normes en vigueur. Nous offrons des solutions personnalisées pour répondre aux besoins spécifiques de chaque bâtiment, garantissant une qualité de l'air saine et un suivi rigoureux. Contactez-nous pour un devis adapté à vos exigences.

Le taux d’humidité joue un rôle clé dans la qualité de l’air intérieur. Un air trop sec peut irriter les voies respiratoires et la peau, tandis qu’un air trop humide favorise la prolifération de moisissures, d’acariens et de bactéries. Le taux d'humidité idéal se situe entre 40 % et 60 %. Pour maintenir un équilibre, il est recommandé d’utiliser des humidificateurs ou des déshumidificateurs selon les besoins, ainsi que d’assurer une bonne ventilation dans les pièces à forte humidité comme la salle de bain et la cuisine